Depuis un an, le coût de nos aliments a littéralement explosé, avec une augmentation moyenne des prix de 15 %, si l’on en croit les dernières statistiques. En faisant vos courses, vous avez probablement ressenti ce pincement au cœur lorsque vous voyez le montant total de votre panier à la caisse. Pas d’excès, juste les essentiels, et pourtant la facture est salée. L’économie reprend après la pandémie, les conditions climatiques ont fait des ravages et les conflits mondiaux ont fait grimper le coût des matières premières, et bien sûr, c’est le consommateur qui en fait les frais.
Nourrir tout le monde : un défi de taille
Avec cette inflation alimentaire, les personnes les plus touchées sont celles qui sont déjà dans la précarité. En France, l’aide alimentaire est devenue essentielle pour des millions de personnes. Ajoutez à cela les millions de personnes qui doivent réduire leurs portions, choisir des aliments de moindre qualité, ou même sauter des repas pour nourrir leurs enfants, et vous avez un tableau plutôt sombre. Le nombre de personnes déclarant ne pas manger à leur faim a augmenté de façon alarmante, notamment chez les moins de 40 ans.
Pour tenter de freiner cette tendance, l’État a mis en place un « trimestre anti-inflation » au cours duquel les supermarchés se sont engagés à proposer des produits au « prix le plus bas possible« . Malheureusement, malgré les promesses de réduction de prix, certains observateurs ont noté une légère augmentation des prix.
La quête d’une alimentation de qualité
Malgré les défis, de nombreuses personnes aspirent toujours à une alimentation de qualité, mais cela devient un luxe de plus en plus rare et inaccessible pour beaucoup. Plusieurs voix s’élèvent pour suggérer la création d’une sécurité sociale de l’alimentation, transformant la nourriture en un service public afin que personne ne soit laissé pour compte.
En somme, même si les cours des matières premières ont commencé à baisser, il peut s’écouler du temps avant que cela ne se répercute sur les prix en magasin. Malgré les prédictions optimistes d’un « septembre vert » avec une baisse des prix, il est peu probable que les prix retrouvent leur niveau d’antan.
