« Adieu galère ! », voilà ce que vous allez crier haut et fort après avoir découvert cette nouvelle procédure. Les innombrables appels, les échanges de courriels sans fin, et les heures passées à essayer de déchiffrer des conditions générales en petits caractères seront bientôt des souvenirs douloureux. Un décret tout frais est arrivé, et il a pour mission de nous faciliter grandement la vie. Le but : permettre la résiliation des contrats en ligne, sans les tracas et les obstacles habituels. Imaginez-vous, dès le 1er juin, vous pourrez vous libérer de cet abonnement qui vous a tant ennuyé en seulement trois clics.
Un nouveau souffle de liberté dans l’univers des contrats
Peu importe le domaine, ce décret fait trembler tous les secteurs. Vous voulez en finir avec ce contrat bancaire qui vous prend la tête ? Il est temps de le balayer. Votre abonnement média ne vous convient plus ? Plus besoin de se contorsionner pour y mettre un terme. Même votre contrat de location pourra être interrompu facilement. Les assurances ? Oh, elles ont déjà mis le cap sur cette facilité depuis quelques semaines. Désormais, tous ces contrats, souscrits numériquement ou de manière traditionnelle, devront se plier à cette règle : une option de résiliation « identifiable, facile d’accès, directe et permanente ».
Résilier, un jeu d’enfant
Fini les parcours d’obstacles pour mettre fin à un contrat. Vous ne serez plus obligé de naviguer entre différents services ou d’expédier des courriers recommandés. Parfois, ces démarches labyrinthiques suffisaient à rebuter certains à résilier un contrat, même quand ils ne s’en servaient plus.
L’idée qui se cache derrière ce décret est de donner plus de puissance aux consommateurs en supprimant les démarches complexes qui freinaient la résiliation d’un service devenu superflu et dont les coûts continuaient de s’accumuler.
Le pouvoir d’achat des consommateurs reçoit ainsi une protection supplémentaire grâce à ce décret. Il leur offre une flexibilité inédite dans les modalités de résiliation d’un contrat en ligne. C’est ainsi qu’ils peuvent aisément se tourner vers d’autres offres qui correspondent davantage à leurs besoins. Les entreprises ont jusqu’au 1er septembre 2023 pour se conformer à ces nouvelles règles.