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Conflit entre Carrefour et PepsiCo : Des produits phares disparus des étagères

Depuis le début de l’année, les consommateurs de Carrefour ne trouvent plus les boissons et snacks populaires de PepsiCo dans les allées de leur supermarché habituel. À l’origine de cette absence, un désaccord sur l’évolution tarifaire exigée par le fabricant américain, que la chaîne de magasins française considère comme exorbitante.

L’inflexibilité sur les prix entraîne le déréférencement

Carrefour a pris la décision radicale de retirer de ses étagères les produits PepsiCo, y compris les boissons célèbres et les en-cas prisés comme Lipton, Lay’s, Bénénuts et Doritos. La réclamation de PepsiCo d’augmenter les prix de ses articles de 7% n’a pas rencontré l’accord du détaillant, qui l’a communiqué à sa clientèle grâce à des pancartes remplaçant les articles habituels. Cette interruption des ventes intervient dans un cadre où les pourparlers annuels entre producteurs et distributeurs ne sont pas encore conclus.

Un portefeuille de marques large et touché par la mesure

Les marques de PepsiCo ne se limitent pas à sa boisson gazeuse emblématique. Le géant américain détient plus d’une dizaine de marques, incluant par exemple les jus de fruits Lipton, les sodas comme 7Up et les chips Doritos. En dépit d’un chiffre d’affaires substantiel de plus de 86 milliards de dollars en 2022 et une demande persistante pour ses collations et breuvages, c’est le second incident où l’entreprise fait face à un boycott de ses produits par des distributeurs à cause d’augmentations jugées excessives.

Un précédent avec Système U et des répercussions potentielles au-delà de la France

En mars de l’année précédente, Système U avait déjà confronté PepsiCo avec une situation similaire, aboutissant au retrait temporaire des produits jusqu’à ce que l’entreprise américaine modère ses exigences financières. Actuellement, Carrefour envisage d’étendre cette mesure au niveau européen, affectant potentiellement plus de 8000 magasins répartis en Espagne, en Italie et en Belgique, intensifiant ainsi la tension entre les deux entités.
Le contexte d’inflation où les prix des aliments ont connu une hausse significative rend la posture de Carrefour compréhensible, cette dernière cherchant à préserver le pouvoir d’achat de ses clients face à la gourmandise tarifaire de certains producteurs. La suite des événements dépendra de la capacité des deux parties à trouver un terrain d’entente.

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